Commençons par le plus dur. Les bleus (bleuets) ont été battus par la Nouvelle-Zélande pour la 6ème fois consécutive. 31 points de différence,ça représente assez bien la différence de niveau. Et pourtant, mon optimisme me joue peut-être des tours, j'ai de plus en plus l'impression de voir le fossé se combler entre les blacks et ... le reste du monde, a savoir les joueurs humains, capable d'erreurs et de faiblesses. Voilà que les blacks , face à une équipe de bric et de broc venu en agneau sacrificiel, se mettent à faire des fautes plus souvent, peinent à installer leur jeu malgré l'abondance de ballons face au jeu minimaliste (et pour cause) des bleus. Reste des coups de génie comme le remarquable premier essai, superbe, qui justifie le statut de favori de la prochaine coupe du monde. Les bleus ont tenus jusqu'à la fin, sans disputer la victoire mais sans se relâcher en ouvrant les vannes, et sans céder mentalement et collectivement. Je craignais plus de points.
Dommage que l'arbitrage ait été très incohérent, oubliant une faute par ci, un avantage par là, sans changer vraiment le résultat ni son ampleur, mais en enlevant un peu d'envie de s'accrocher au score.
Cette année, la finale est celle que j'espérais. Les deux équipes qui ont le mieux joué cette année y seront, on ne s'en plaindra pas. Mention spéciale à Aurélien Rougerie, qui a retourné le match à lui tout seul en déposant ses collègues de l'équipe de France. Petit hommage à lui ( baissez le son, la musique est un peu forte!)
1 commentaire:
Je n'ai pas pu voir le match mais j'ai le même son "de cloche" à la maison ! Je lis Manu , j'entends Romain !
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