14 septembre 2008

Top 14: 4ème journée.

Décidement, alors que je croyais supporter de l'ASM Clermont-Auvergne après leur finale brillamment remportée par Toulouse, me voilà de nouveau séduit par le stade français.

A Toulon, au stade Félix Mayol, j'ai vu une équipe tenace venue pour gagner quelque soit le contexte, fidèle à ce qui à fait de cette équipe un des ténors du championnat français depuis la fin des années 90.
Au passage, le phénomène toulonnais m'est sympathique, et je trouve la ferveur de cette cité très réjouissante, mais il faut garder la mesure et j'espère que mourad Boudjedal aura le souci de rectifier le tir après le match et les insultes proférées à l'encontre des adversaires du jour. Il est évident que j'ai subi, ou entendu des insultes plus ou moins virulentes en tant que joueur, mais dans ce cas c'était des insultes chantées et reprises en choeur par un public nombreux comme ce que l'on connait dans les stades de football depuis des années. Pourvu que Toulon ne devienne pas l'OM du rugby. Le stade français n'a lui rien à voir avec le PSG. Toulon ferait bien de s'en inspirer.

Mais revenons à Paris. J'étais perplexe quand au recrutement, par exemple Leguizamon, et persuadé que la force de ce club qui tenait au caractère affectif entre les joueurs, tous illustres inconnus dans la rue, comme lors des épisodes d'auto-gestion qui menèrent au titre, n'allait pas résister au renouvellement rapide du groupe des joueurs professionnels. Les infra-structures insuffisantes pour ce niveau, qui avaient resserré les liens entre les joueurs, risquaient de devenir un handicap. Il faut croire que Max Guazini sait se faire comprendre par les joueurs car j'ai vu une vrai équipe, avec des joueurs capables de sacrifice pour l'équipe comme Simon Taylor, sur le terrain mais aussi sur la feuille de match en acceptant de jouer à un poste qui n'est pas le sien.
Alors vive le stade français, entre autres....

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