Au-delà de l'élection, il y a un an et demi, d'une personne contre une autre et de la violence de la déception des français. Souvenez vous, il a battu des records d'impopularité. Au-delà de la médiatisation exacerbée de ce président et de sa femme, nous sommes entrés dans le rythme de croisière de cette gouvernance.
Grâce à certains médias ayant, espérons-le pour longtemps, abandonné le culte de la personnalité du président, on voit relativement clair pour qui veut bien s'intéresser à la politique menée par ce gouvernement.
Récapitulons de façon rigoureuse certains aspects caractéristiques mais non contestable de cette politique et leurs conséquences:
_Une politique de reconduite à la frontière, très populiste, qui a permis de saigner à blanc le FN, qui montre tous les jours son inhumanité, comme dans le cas de ce Sri lankais, père de trois enfants, renvoyé sans discernement dans son pays, où il a été assassiné quelques jours seulement après son arrivée.
_Un démantèlement radical des services publics, Edf, la poste, dont le plus bel exemple reste France-télévision, privé progressivement de ses ressources et des moyens de lutter à armes égales avec la concurrence.
_Des atteintes au droit de l'homme (au pays qui se targue de le symboliser), comme dans ce scandaleux projet de loi du ministre Albanel, épinglé par la CNIL, dénoncé comme monstre juridique par l'UFC .
_ une dérive sensible des comportements policiers, comme dans le collège de Marciac, largement rapporté dans la presse, mais parfois sensible au quotidien.
_une politique des cadeaux aux plus riches, symbolisée dès le départ par le paquet fiscal mais qui devient insupportable aujourd'hui que le chômage est reparti à la hausse, que l'état se porte au secours des banques pendant la crise et que le plan de relance de Sarkozy ne prévoit rien pour le pouvoir d'achat.
Pourquoi une telle énumération, vous demandez-vous peut-être?
Parce que je crois qu'il n'y a plus que deux façons d'être citoyen aujourd'hui en France. Si les faits sont objectivement recensés dans cette liste non exhaustive, le ton polémique et partisan des appréciations portées ne vous aura pas échappé, surtout pour ceux qui ne partagent pas mes points de vue. Il est possible de défendre cette politique comme de la critiquer, mais il n'est plus possible de la subir. Je m'explique, la violence des atteintes portés à la société française par cette gouvernance, n'autorise pas la tiédeur, quiconque sachant ce que l'on sait ne se positionne pas, pour ou contre, adhère à cette politique.
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