Décidement, la gesticulation présidentielle ressemble de plus en plus à une fuite en avant. C'est risible mais pourtant la facture risque d'être lourde d'ici quelques années.
Cette fois voici qu'il exerce dans le registre quasi-soviètique. Financer les chaines publiques par une taxe prélevée sur les recettes de la publicité des chaines privées! Voilà qui est digne d'un président communiste mais ne nous y trompons pas. Pendant la conférence de notre omniprésident, les actions desdites chaînes privées ont grimpé en flêche. La belle aubaine, on se gargarise au gouvernement en parlant de sortir le service public de la logique mercantile, pour permettre une meilleure qualité de programmes, mais surtout on laisse le champ libre de l'audience maxi aux potes de TF1. Tout cela en priviligiant comme toujours l'effet d'annonce par rapport à la concertation car même le directeur des chaînes concernées Patrick De Carolis n'était pas au courant. Pas mal, non?
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